Il existe deux types de dettes: les dettes d'Etat et les dettes fournisseurs.
Les dettes d'Etat:
1) Des cotisations sociales en retard C'est souvent les premières dettes. Ce ne sont pas les plus difficiles à régler. Par contre pour demander des délais à l’URSSAF sur les dettes sociales (patronales, SSI, etc.), il faut obligatoirement que la part dite des cotisations salariales soit réglée. Cette absence peut à l’extrême faire l'objet de de poursuites (cf abus de bien social) et bloque toute tentative de solution auprès de l'Urssaf. .
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Les dettes fournisseurs:
Ce sont les dettes les plus inquiétantes pour la pérennité de l'entreprise. En effet, si on ne paie plus les fournisseurs, on peut vite arriver à un blocage du commerce ou de son chantier pour un artisan. Il est de bon ton d'entretenir de bonnes relations avec ses fournisseurs pour éviter d'en arriver là. Par contre, l'endettement fournisseur n'est pas un puits sans fond. il faut stopper la dérive et rembourser cette dette. On verra les moyens offerts dans le module Solutions.
Ici, également, l'analyse doit contribuer à obtenir un montant précis des dettes et de leur historique.
La dette spécifique du comptable:
Le comptable, s'il n'a pas été payé, ne fournit plus d’éléments comptables (bilans). Il faudra négocier et payer in fine car les bilans sont des documents exigés dans toutes les procédures de règlement avec l'Administration ou dans les demandes d’aides. |
Les problèmes de trésorerie
Ils peuvent avoir plusieurs origines..
Trop d'agios bancaires:
Les dépassements du découvert bancaire (au delà du montant autorisé) génèrent souvent des frais très élevés. Leur dépassement régulier occasionne des agios qui viennent gréver les finances de l'entreprise et impacter d'autant la trésorerie.
Il en est de même pour des opérations de transactions refusées suite à des comptes non approvisionnés.
Il faut remédier à ces problèmes et nous les verrons dans l'onglet Solutions.
Une banque ou deux ?
Il faudra également obtenir l'information du nombre de banques utilisées par l'entreprise. il est plus que souhaitable d'avoir plus d'une banque pour les concurrencer, répartir les opérations entre les banques et éviter les décisions "d'humeur" (ex autorisation et montant de découvert). Si ce n'est pas le cas, il faudra y remédier et c'est assez facile, maintenant.
NB: un guide intéressant donnant quelques clés pour un dialogue serein avec sa banque
Un fond de roulement mal estimé
Souvent quand le dirigeant bâtit son plan de création, il sous-estime le niveau de sa trésorerie avec un fond de roulement trop faible ou trop vite consommé. Ces problèmes et leur possibles remèdes seront abordés dans l'onglet Solutions.
Refus de crédit ou d'augmentation de découvert: Le refus d'un nouveau crédit ou d'une demande d'augmentation de découvert de la part d'une banque peut être dramatique. il faut en comprendre les raisons dans l'analyse.
Pour tous ces cas il faut prendre contact avec (la ou les) banques concernées même si, quelques fois, les discussions peuvent être difficiles. Si le dialogue est rompu (c'est possible) il faut envisager d'autres solutions que nous passerons en revue dans cet onglet Solutions.
Suppression du découvert autorisé: Quelque fois la sanction de la banque est plus catastrophique; c'est la suppression du découvert autorisé. Il peut être décidé avec un très court préavis et mettre en péril l'entreprise qui ne peut plus honorer certaines factures ou taxes. Il faudra comprendre le pourquoi de cette décision dans l'analyse.
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C'est un sujet d'importance capitale qui ne relève pas directement de la dette mais qui influe sur elle en la creusant éventuellement.
Ce sont les impayés d'un ou plusieurs clients. Ceux-ci grèvent la situation financière. Ces revenus facturés mais impayés doivent être connus, identifiés client par client et avoir (ou pas) fait l'objet d'actions de recouvrement. Leur montant, leur répartition et leur ancienneté doivent être connus parfaitement lors de cette phase d'analyse. Si elles sont récurrentes, ces situations d'impayés exigent des solutions pérennes.