Les actions sur le revenu vont être fonction des problèmes identifiés dans la phase diagnostic. Ce peut être une baisse
Stopper la baisse du Chiffre d’Affaires
Quelquefois, cette baisse est conjoncturelle et passagère. Mais elle peut aussi être structurelle : inadéquation au marché, erreurs d’appréciation sur le couple produit/marché, phénomènes extérieures comme la crise actuelle, disparition du commerce en ville, concurrence exacerbée… Il est très difficile, face à ces divers environnements, de trouver LA solution à ces problèmes. Elle est souvent multiple et jamais miraculeuse, c'est-à-dire qu’il peut y avoir un délai entre le « remède » et la « guérison ». Le rôle du conseiller est précieux mais il faut aborder cette tâche avec une grande modestie et s’entourer de plusieurs avis est préférable. |
On peut accéder à de nouveaux marchés via Internet, ou se développer (suivant ses produits) à l’export. Tout doit être tenté mais à coût réduit pour ne pas mettre en danger le « corps »encore en fonctionnement de l’entreprise. Des aides existent souvent quand l’entreprise est en bonne santé,d’où la nécessité d’anticiper ces phénomènes et de déclencher vite les actions avant d’être dans de réelles difficultés où il sera difficile de trouver de l’aide financière. Certaines de ces pistes figurent sur ce site de Netpme.
Renverser la tendance à la baisse des marges
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Stratégie commerciale à repenser
Il peut être nécessaire, pour des PME de taille moyenne, de repenser entièrement leur stratégie commerciale.
On peut découper cette opération en sept étapes:
Un site très détaillé pourra vous aider à mettre des mots et des actions derrière chaque étape. Un conseiller du GPA pourra vous accompagner dans cette démarche.
Recouvrement des impayés, affacturage et revente
Quand l'entreprise à des impayés, il ne faut pas faire (trop) de sentiments......Via ce lien voici la procédure à appliquer quand l'entreprise reçoit une chèque sans provision.
Souvent, l'attitude du dirigeant est de tergiverser avec ses clients mauvais payeurs. Il ne faut pas hésiter, pourtant, à faire des injonctions de paiements (auprès du greffe du Tribunal de Commerce) ou faire intervenir des huissiers pour recouvrer rapidement les sommes dues auprès de ses clients, faute de plonger son entreprise dans un cercle vicieux qui peut la conduire à la cessation de paiement.
Quand ces efforts ont échoué, d'autres solutions existent comme l'affacturage mais ce n'est pas gratuit. On recommande toujours de ne pas négocier avec des organismes bancaires en position de faiblesse. Il est donc préférable d'envisager ces solutions quand l'entreprise est en bonne santé et si la propension à avec des délais de paiements qui s'allongent est constatée.
Cette technique consiste à échanger ses créances contre de l'argent frais. L'entreprise propose une liste de créances et c'est l'organisme bancaire qui décide s'il les accepte ou pas. Il peut en refuser et il n'y a que la négociation qui peut changer la donne. Une fois les créances transférées, l'entreprise reçoit son argent décrémenté des commissions prises pour cette opération. L'entreprise doit prévenir ses clients de cette prise de position pour garder de bons contacts mais le risque existe d'en "braquer" quelques uns, d'où le choix de le faire préférablement quand l'entreprise est en bonne santé.
Revente de l'entreprise
Quelque fois, il est judicieux de revendre l'entreprise si c'est le choix assumé du dirigeant. Il vaut mieux le faire, surtout s'il y a des repreneurs potentiels dans cette situation plutôt que d'attendre un redressement où la revente est interdite ou, pire, en liquidation où c'est trop tard. NB: Cette opération de vente prenant généralement beaucoup de temps, cette solution n'est pas souvent mise en oeuvre.