Actions sur le revenu.....et les marges

Les actions sur le revenu vont être fonction des problèmes identifiés dans la phase diagnostic. Ce peut être une baisse

  • du chiffre d'affaires 
  • des marges 
  • ou être une faute originelle avec une mauvaise estimation du CA dans le plan business 
  • ou être sur une mauvaise stratégie 

 

Stopper la baisse du Chiffre d’Affaires

 

Quelquefois, cette baisse est conjoncturelle et passagère. Mais elle peut aussi être structurelle : inadéquation au marché, erreurs d’appréciation sur le couple produit/marché, phénomènes extérieures comme la crise actuelle, disparition du commerce en ville, concurrence exacerbée…

Il est très difficile, face à ces divers environnements, de trouver LA solution à ces problèmes. Elle est souvent multiple et jamais miraculeuse, c'est-à-dire qu’il peut y avoir un délai entre le « remède » et la « guérison ». Le rôle du conseiller est précieux mais il faut aborder cette tâche avec une grande modestie et s’entourer de plusieurs avis est préférable.

 

On peut accéder à de nouveaux marchés via Internet, ou se développer (suivant ses produits) à l’export. Tout doit être tenté mais à coût réduit pour ne pas mettre en danger le « corps »encore en fonctionnement de l’entreprise. Des aides existent souvent quand l’entreprise est en bonne santé,d’où la nécessité d’anticiper ces phénomènes et de déclencher vite les actions avant d’être dans de réelles difficultés où il sera difficile de trouver de l’aide financière.

Certaines de ces pistes figurent sur ce site de Netpme.  

 

 

 

Renverser la tendance à la baisse des marges

 

Faire du chiffre d’affaires est une condition nécessaire mais pas suffisante. Il est indispensable que ce chiffre d’affaires soit rentable, c'est-à-dire qu’il permette de dégager une marge suffisante pour payer l’ensemble des charges fixes et variables de l’entreprise. Il est indispensable que le dirigeant connaisse parfaitement les marges pratiquées dans votre profession.

L’érosion des marges dans l’entreprise est un mal insidieux car les causes peuvent être multiples et nécessitent par conséquent une vigilance accrue sur plusieurs fronts :

La première de ces causes est liée aux augmentations parfois minimes mais régulières des coûts matières et/ou achat de marchandises. S’il n’est pas toujours possible de répercuter systématiquement ces hausses sur le prix de vente, il est en revanche important de diversifier ses sources d’approvisionnement afin de faire jouer au mieux la concurrence.

 

La seconde concerne le niveau des charges externes de l’entreprise qui, comme vous l’aurez constaté, est le plus souvent orienté à la hausse qu’à la baisse… Il convient donc d’analyser chaque poste afin d’étudier les économies potentielles et surtout, encore une fois, de négocier avec tous les fournisseurs de l’entreprise en les mettant en concurrence à chaque fois que cela est possible.

 

 

La solution consistant à augmenter la marge globale en augmentant les prix de vente (pas toujours possible) ou plus probablement en agissant sur les charges de toutes natures est un exercice qu’il faut pratiquer régulièrement. Il faut aborder cette démarche sans état d’âme car il faut savoir « couper » dans des dépenses qui n’avaient pas de réelle valeur ajoutée pour l’entreprise et que la « routine » a installée et pérennisée au fil du temps.

 

 

Estimation « optimiste » du CA à la création

 

On constate parfois que la création de l’entreprise a été réalisée sur la base de prévisions de chiffre d’affaires difficilement atteignables, notamment lors de la première année d’exercice.

Ce constat régulier doit inciter les dirigeants à constituer une« épargne de précaution » au démarrage et tout au long de la vie de l’entreprise pour faire face aux aléas de la conjoncture. NB: ils ne le font pas !

 

 

Il est souvent impossible de rectifier à temps ce type d’erreur mais il faut rapidement s’adresser dans la première année aux services de l’Etat pour demander des échéanciers si on ne peut pas payer et rectifier le montant des cotisations et taxes à ces organismes. 

Stratégie commerciale à repenser 

 

Il peut être nécessaire, pour des PME de taille moyenne, de repenser entièrement leur stratégie commerciale. 

On peut découper cette opération en sept étapes: 

  •  Définir vos objectifs et vos ambitions
  •  Comprendre votre marché
  •  Définir vos cibles
  •  Identifier vos angles d’attaque
  •  Se préparer pour gagner 
  •  Se mettre en action
  •  Suivre le bon déroulé des opérations

 Un site très détaillé pourra vous aider à mettre des mots et des actions derrière chaque étape. Un conseiller du GPA pourra vous accompagner dans cette démarche.    

Recouvrement des impayés, affacturage et revente

Quand l'entreprise à des impayés, il ne faut pas faire (trop) de sentiments......Via ce lien voici la procédure à appliquer quand l'entreprise reçoit une chèque sans provision.

Souvent,  l'attitude du dirigeant est de tergiverser avec ses clients mauvais payeurs. Il ne faut pas hésiter, pourtant, à faire des injonctions de paiements (auprès du greffe du Tribunal de Commerce)  ou faire intervenir des huissiers pour recouvrer rapidement les sommes dues auprès de ses clients, faute de plonger son entreprise dans un cercle vicieux qui peut la conduire à la cessation de paiement. 

 

 

Quand ces efforts ont échoué, d'autres solutions existent comme l'affacturage mais ce n'est pas gratuit. On recommande toujours de ne pas négocier avec des organismes bancaires en position de faiblesse. Il est donc préférable d'envisager ces solutions quand l'entreprise est en bonne santé et si la propension à avec des délais de paiements qui s'allongent est constatée.

Cette technique consiste à échanger ses créances contre de l'argent frais. L'entreprise propose une liste de créances et c'est l'organisme bancaire qui décide s'il les accepte ou pas. Il peut en refuser et il n'y a que la négociation qui peut changer la donne. Une fois les créances transférées, l'entreprise reçoit son argent décrémenté des commissions prises pour cette opération. L'entreprise doit prévenir ses clients de cette prise de position pour garder de bons contacts mais le risque existe d'en "braquer" quelques uns, d'où le choix de le faire préférablement quand l'entreprise est en bonne santé.   

 

Revente de l'entreprise 

Quelque fois, il est judicieux de revendre l'entreprise si c'est le choix assumé du dirigeant. Il vaut mieux le faire, surtout s'il y a des repreneurs potentiels dans cette situation plutôt que d'attendre un redressement où la revente est interdite ou, pire, en liquidation où c'est trop tard. NB: Cette opération de vente prenant généralement beaucoup de temps, cette solution n'est pas souvent mise en oeuvre.